Comment choisir votre Liuto forte personnel – Conseils pour les guitaristes et les néophytes
Les guitaristes ne doivent pas se laisser dérouter par la grande diversité des modèles de luth.
Cette multiplicité est la garantie que chaque exécutant trouvera l’instrument qui lui convient le mieux. Étant donné que l’encordement de certains modèles permet deux à trois accords différents, vous n’êtes pas limité dès l’achat à un accord bien précis ou forcé d’acquérir plusieurs modèles. (Voir aussi : deux ou trois instruments en un seul ?)
Nombre de cordes
Les musiciens qui jusqu’ici n’ont encore joué que sur des guitares à 6 cordes ont souvent peur de se mettre à des instruments ayant sept, neuf cordes ou plus encore. Cette crainte est compréhensible étant donné qu’intégrer physiquement et cognitivement les éléments nouveaux dans son jeu est un processus assez long. Cependant, l’effort en vaut la peine, car chaque corde supplémentaire vient non seulement enrichir le son mais aussi faciliter le jeu à la main gauche.
Dès que l’on a cessé de se fixer sur six cordes, cela n’a bientôt plus d’importance que le nouvel instrument dispose de trois, quatre, sept ou huit cordes graves supplémentaires. Une pratique régulière, ciblée permet de s’habituer progressivement aux cordes graves, dont l’utilisation devient alors tout à fait naturelle, et bientôt on ne sait plus se passer de cet enrichissement sonore. Cette expérience est partagée par tous nos clients qui à l’origine ne jouaient que sur six cordes. Ne soyez donc pas trop timoré dans le choix des cordes si vous souhaitez opter pour le Liuto forte en sol ou pour les différents modèles du Liuto forte en mi.
Partitions ou tablature ?
Le guitariste joue habituellement par coeur, le luthiste d’après une tablature. L’avantage de la tablature est qu’elle lui montre directement, sans apport de signes supplémentaires, où il doit poser ses doigts sur l’instrument. Jouer d’après la tablature vous ouvre non seulement les portes d’un immense trésor de sources originales, mais vous libère aussi de la servitude d’être lié à un seul accord. Si les tablatures pour luth peuvent paraître à première vue compliquées, elles sont en fait très simples et on peut les apprendre en quelques jours seulement. Nous vous fournissons sur demande un petit « mode d’emploi » gratuit de la tablature à l’achat d’un Liuto forte.
Vous pouvez commander en toute facilité des retranscriptions de musique pour luth en partitions ainsi que des rééditions et réimpressions de tablatures auprès de Rainer Luckhardt, propriétaire de la maison d’édition Seicento. Il vous conseillera également volontiers sur les premières œuvres à aborder ainsi que sur le répertoire pour tous les instruments de la famille du luth : (www.seicentomusic.de). On peut également télécharger de nombreuses tablatures et facsimilés gratuitement sur Internet.
Si vous préférez jouer d’après une partition, nous conseillons d’opter pour le Liuto forte en sol (luth alto) à 7-10 cordes, le Liuto forte en mi à 9 ou 10 cordes ou l’Arciliuto en mi à 11-14 cordes. La musique pour luth alto (Liuto forte en sol) est aujourd’hui suffisamment disponible dans de bonnes transcriptions, si bien qu’il n’est pas nécessaire d’apprendre à lire une tablature pour utiliser ce modèle. Il en va de même pour les transcriptions de musique baroque pour luth avec accord en mi, étant donné que les notes de basse octaviées vers l’aigu peuvent pour la plupart être jouées en position originale sur le Liuto forte. Pour pouvoir exécuter des arrangements vraiment bien conçus des compositions pour luth de S. L. Weiss ou J. S. Bach en accord de mi, vous avez besoin d’un instrument à au moins 10 cordes.
Accords
Les guitaristes qui souhaitent jouer la basse continue au sein d’un ensemble avec un Arciliuto en sol, un théorbe (Tiorba forte) ou un Liuto forte en ré mineur n’ont pas d’autre choix que d’apprendre à jouer d’après une partition dans cet accord également. Pour jouer le répertoire pour soliste de ces instruments, par contre, savoir lire une tablature est indispensable.
L’accord en ré mineur du luth fut utilisé d’environ 1630 à 1800. Il est probablement l’accord le plus « intelligent », le plus éclectique et le plus sonore de tous les accords du luth, car – par comparaison avec l’ancien accord par quartes – non seulement il soulage nettement la main gauche, mais il élargit aussi l’éventail des tonalités possibles. Cet accord convient particulièrement bien pour le jeu d’ensemble.
S.L. Weiss
« Fantaisie de la Sonate n° 11 en ré mineur »
Oded Melchner, guitariste, Israël
Liuto forte en ré mineur, palissandre, attaque : avec la pulpe
S.L. Weiss
« Allemande de la Sonate n° 11 en ré mineur »
Oded Melchner, guitariste, Israël
Liuto forte en ré mineur, palissandre, attaque : avec la pulpe
Cet accord fut utilisé d’environ 1635 à 1800 sur des modèles de luths très divers, comportant 11 à 15 chœurs. Dans la forme que nous avons modernisée, celle du luth en ré mineur à manche col de cygne, on lui découvre aujourd’hui des aptitudes fascinantes à restituer aussi des compositions datant du XIXe au XXIe. Il est tout à fait probable que cet instrument connaisse dans un futur proche un nouvel essor :
« Celtic Music » (Arr. Ronn McFarlane)
Christophe Rocher, luthiste, France
Liuto forte en ré mineur, caisse en palissandre, attaque : avec les ongles
Walking in the Air (extrait de : « The Snowman »)
Ronn McFarlane, luthiste, USA
Liuto forte en ré mineur (avec amplification), palissandre, attaque : avec la pulpe
Tension des cordes et technique de jeu
Il est beaucoup plus facile de jouer du Liuto forte que de la guitare classique. De plus, contrairement au luth historique, cette facilité ne limite en rien son immense spectre dynamique. Les cordes gardent mieux l’accord que sur les luths historiques et les guitares classiques.
La tension des cordes utilisée sur nos instruments est à peu près à mi-chemin entre la tension des cordes d’une guitare classique et celle des luths à chœurs de cordes de facture historique. Tous les modèles de Liuti forti peuvent dès lors être joués aussi bien avec la pulpe qu’avec les ongles. Le son d’un Liuto forte est quelque chose de tout à fait caractéristique, et en même temps il est extrêmement façonnable. Par de légères modifications de votre technique d’attaque, vous avez accès sur ces instruments à un vaste spectre sonore, qui va du timbre bien sonore de la guitare jusqu’à l’immense richesse en harmoniques des luths historiques.
Modèles
Liuto forte en sol (luth alto)
Le Liuto forte en sol (luth alto) a un brillant qu’aucune guitare du monde ne peut offrir. Il ne vous oblige pas à apprendre à lire une tablature ni l’accord en sol pour lire une partition, puisque le répertoire pour luth alto – de Francesco da Milano à John Dowland – existe déjà en grande partie en transcription pour l’accord de guitare.
Luth à manche renversé en mi (luth ténor)
Si vous êtes guitariste et que vous optez pour un Liuto forte en mi à 10 cordes ou un Liuto forte en sol à 9 ou 10 cordes, vous faites là le bon choix pour découvrir pour la première fois l’univers du luth.
Par expérience, nous savons que l’intérêt pour des modèles avec encore plus de cordes et d’autres accords (Arciliuto forte en sol, luths à manche col de cygne en ré mineur et en mi, Tiorba forte) s’éveille et croît automatiquement au fur et à mesure que l’on maîtrise ces instruments.
Le Liuto forte en mi à 10 cordes est l’instrument le plus accessible pour les guitaristes. Comme son accord est identique à celui de la guitare, il suffit pour le maîtriser pleinement de s’habituer aux quatre cordes de basse supplémentaires – qui offrent d’énormes avantages sur le plan sonore.
Cet instrument aux multiples usages permet aussi bien l’exécution de bons arrangements de pièces pour luth baroques que celle de l’intégralité du répertoire pour guitares 6 à 10 cordes. Il convient à merveille pour accompagner les chanteurs, ainsi que pour tous les types de musique de chambre (en soliste ou au continuo).
En posant un capodastre sur la deuxième ou la troisième frette du Liuto forte en mi ou du luth à manche col de cygne en mi, on peut en outre imiter le registre du luth alto, et ainsi exécuter le répertoire de cet instrument, qui est d’une grande richesse. Dans ce cas, le son est un peu plus chaud que celui du Liuto forte en sol, car ce dernier a des cordes plus fines. Vous entendrez cette différence subtile en écoutant l’exemple proposé ci-dessous. Comparez le son de ce morceau joué sur un Liuto forte en mi avec capodastre avec celui du Liuto forte en sol dans l’enregistrement précédent d’Olivier Bensa.
(Anett Batuschka, John Dowland, Fantaisie)
(Christian Hostettler, Suisse et Allemagne)
(Caterina Lichtenberg & Mirko Schrader, Duetto Giocondo, Allemagne)
Luth à manche col de cygne en mi
Le luth à manche col de cygne en mi n’est pas un modèle de luth historique, mais une nouvelle création sur base du luth à manche col de cygne en ré mineur baroque. Il tient compte du fait que l’accord le plus répandu aujourd’hui est l’accord en mi de la guitare, et est destiné à faciliter l’approche du luth pour les guitaristes. Il est l’instrument idéal pour tous ceux qui jouent de la musique pour luth baroque et de la basse continue en accord de mi, et qui souhaitent en même temps se préserver la possibilité d’un encordement en ré mineur.
(Little potato by Malcolm Dalglish, performed by choir Bel Canto and Saulius S. Lipčius)
Arciliuto forte
L’Arciliuto en sol et le théorbe (Tiorba forte) disposent non seulement d’un répertoire pour soliste tout à fait charmant, mais ils font aussi partie intégrante de l’orchestre baroque.
Leur maîtrise permet de prendre part à l’exécution d’œuvres des plus grands compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles.
Tiorba forte
Les guitaristes trouveront l’apprentissage du théorbe facilité par l’accord de ses cordes sur la touche (la1 ré2 sol2 si2 mi2 la2), car leurs notes sur la touche leur sont déjà familières. Ils devront simplement s’habituer à la première et à la deuxième corde, accordées une octave plus bas, qui permettent toutefois de former des accords en position serrée qui ne seraient pas jouables avec l’accord de guitare habituel.
Weiss ou Bach ? Choix d’un Liuto forte en ré mineur
Les compositions pour luth de Sylvius Leopold Weiss et de Johann Sebastian Bach ne sont pas conçues pour un même modèle de luth. L’hypothèse non fondée selon laquelle les œuvres pour luth de Bach auraient été destinées au même type d’instrument que celui dont se servait Weiss a entraîné beaucoup de mauvaises interprétations et d’erreurs de compréhension des compositions pour luth de Jean Sébastien Bach.
Les luths de Sylvius Leopold Weiss
Sylvius Leopold Weiss commença sa brillante carrière avec un luth à manche renversé à 12 chœurs, sans cordes de basses prolongées. Au plus tard en 1718, il passa ensuite à un luth à 13 chœurs avec cavalier de basses pour les deux chœurs les plus graves, la0 et sib0, et finalement – vers 1727/28 – à un luth à manche col de cygne qui comportait 8 chœurs sur la touche et 5 dans le prolongement. La longueur de cordes vibrantes de ces instruments se situait entre 70 et 76 cm, les premiers étant accordés aux environs de 415 Hz et les plus grands un demi-ton plus bas (ton romain ou français). La taille du corps de ces instruments correspondait à celle d’un luth ténor ou d’un petit luth basse.
Le luth à manche col de cygne en ré mineur que nous avons développé est non seulement idéal pour restituer la musique pour luth de Sylvius Leopold Weiss et de ses contemporains, mais aussi pour interpréter toutes les compositions pour luth baroque du XVIIe siècle. Il est plus puissant, plus chaud et plus haut en couleurs que tous les modèles historiques. On peut également jouer sur ce modèle les trois arrangements réalisés au XVIIIe siècle des compositions de Bach pour un luth à 13 chœurs dans l’accord standard de ré mineur.
Les très courageux pourraient se délecter à l’idée de jouer sur un luth à manche col de cygne à 15 cordes en ré mineur, dont la 13e corde est en la0, la 14e et la 15e cependant en ré#1 (mib1) et ut#1 (réb1). Ces dernières apporteraient un réel enrichissement sonore dans les pièces pour soliste et pour ensemble où les cordes de basse régulières sont en ut1 et en ré1. On trouve un parallèle dans l’histoire avec le luth à 15 chœurs conçu en 1729 par Jonas Elg, qui se trouve au Musée d’Histoire de la Musique de Stockholm.
Le luth de Jean Sébastien Bach
Voir : Liuto forte en ré mineur (luth « modèle Bach »)
Les compositions de Jean Sébastien Bach pour le luth ne peuvent être interprétées qu’avec certaines restrictions sur des instruments ayant la taille, l’accord et l’encordement des luths qu’utilisaient Sylvius Leopold Weiss et ses élèves. Toute personne qui joue de ces instruments le confirmera. Les trois arrangements de compositions pour luth de Bach qui nous sont parvenus en tablatures rédigées au XVIIIe siècle pour le modèle de luth de plus en plus en vogue après 1728, qui comportait 8 cordes sur la touche et 5 cordes de bourdon, montrent parfaitement les limites d’une restitution note pour note de ces œuvres en utilisant un tel instrument.
Le luth « modèle Bach », plus petit, pourvu de trois cordes graves supplémentaires, convient particulièrement aux musiciens qui ont déjà une certaine expérience du luth traditionnel en ré mineur, mais ne souhaitent plus se contenter d’arrangements des compositions pour luth de Bach pour ce modèle et souhaitent restituer ces œuvres comme le compositeur les avait conçues.
Nous proposons aussi une copie du modèle historique de cet instrument (Matteo Sellas, Venise 1640) avec barrage traditionnel de la table d’harmonie.
Deux ou trois instruments en un seul ?
Souvent, on nous demande si le même modèle de Liuto forte convient pour différents accords. C’est effectivement le cas pour le luth à manche col de cygne en mi à 11 à 14 cordes, avec une longueur de touche de 64 cm. Selon les besoins, l’instrument peut aussi être encordé comme un luth à manche col de cygne en ré mineur. Il en va de même pour l’Arciliuto forte en sol à 14 cordes, avec une longueur de touche de 62,5 cm. Les deux modèles ont cependant – contrairement au luth à manche col de cygne en ré mineur – une touche moins bombée.
Le luth ténor en mi ainsi que le luth à manche col de cygne en mi peuvent aussi, si on pose un capodastre à la deuxième ou troisième frette, être joués dans l’accord du luth alto en sol. L’acquisition d’un tel instrument à 10 cordes (luth ténor) ou à 11 à 14 cordes (luth à manche col de cygne en mi) vous permettra donc d’exécuter aussi bien les arrangements de compositions baroques pour luth pour l’accord en mi que le répertoire pour luth Renaissance de 1500 à 1630, sans oublier tout le répertoire pour guitare classique 6 à 10 cordes, qui, sur un Liuto forte en mi, y gagne le plus souvent véritablement en éclat et en clarté.
Les deux versions du luth « modèle Bach » peuvent aussi être encordées comme un Liuto attiorbato avec 8 cordes sur la touche et 8 cordes de bourdon, dans l’accord suivant :
ut#1 (réb1) mi1 fa0 sol0 la0 sib0 ut1 ré1 mib1 fa1 so1l ut2 fa2 la2 ré3 sol3 (440 ou 415 Hz)
Pour ce faire, il faut échanger quatre cordes de la touche et trois bourdons, et décaler deux cordes de la touche et 5 bourdons. Les musiciens intéressés par cette alternative ont besoin de deux chevilles supplémentaires au deuxième chevillier.
Le bois de la caisse de résonance – adapté à la personnalité du musicien
(voir aussi : Détails/les essences de bois de la caisse de résonance)
Les bois principalement utilisés du XVIe au XVIIIe siècle pour les corps de luth étaient l’érable, l’if et le palissandre. On employait également d’autres matériaux, l’ivoire et le bois d’ébène étant les moins appropriés sur le plan acoustique. Pour nos Liuti forti, nous utilisons exclusivement les trois premières essences de bois citées. Pour choisir celle qui vous convient le mieux, vous devez tenir compte des éléments suivants :
L’érable est celui qui donne la palette de timbres la plus riche, avec un son de base clair, et qui se mêle le mieux au son des instruments à archet. Si vous aimez la clarté et faire vivre la musique par le timbre, l’érable est le premier choix.
Le palissandre est aussi synonyme de clarté, mais en même temps il permet à merveille de travailler dans la nuance. C’est le meilleur bois pour les interprètes dynamiques qui jouent devant de grands auditoires.
De toutes les essences utilisées pour le corps du luth, c’est l’if qui a la sonorité la plus chaude. Les luths fabriqués avec ce bois rayonnent d’une magie toute particulière. L’if est le bois idéal pour les romantiques parmi vous qui aiment se délecter du son naturel de l’instrument sans lui ajouter trop de contrastes dynamiques ou de différences de timbres.
Les trois essences correspondent d’une certaine manière à la description suivante :
L’érable correspond à la voix claire et perçante d’un jeune garçon, le palissandre à la voix sonore d’un homme et l’if à la chaude voix d’alto d’une femme.
Si vous souhaitez jouer en duo avec un autre luthiste, veillez à choisir des bois compatibles sur le plan de la sonorité. L’érable se combine le mieux à l’érable, mais moins bien à l’if ou au palissandre. Le palissandre et l’if, par contre, se fondent parfaitement l’un avec l’autre – malgré la différence de timbre.
D’une manière générale, c’est le bois au timbre le plus clair qui convient le mieux aux accords graves. Nous recommandons donc toujours un corps en érable pour les Liuti forti en mi. L’if était au XVIIe siècle le bois le plus apprécié pour le luth, car il aidait le son traditionnellement quelque peu rude et haletant des luths historiques à avoir plus de chaleur et – grâce à l’extraordinaire élasticité de ses côtes – un meilleur sustain. Le Liuto forte permet toutefois d’obtenir un sustain encore meilleur grâce à la nouvelle facture de la table d’harmonie. Dès lors, la contribution acoustique de ce bois se réduit dans nos instruments à sa sonorité spécifique, presque romantique.
Chevilles classiques ou mécaniques ?
Depuis 2015, nous équipons nos instruments non seulement avec les chevilles en ébène traditionnelle, mais aussi avec les chevilles mécaniques de la firme Wittner. Celles-ci permettent un accordage fin comme à la guitare et, contrairement aux chevilles classiques, ne nécessitent aucun soin à l’aide de craie et de savon, ni aucune pression au moment de l’accord.
Avec ces chevilles, le danger de sauter à l’improviste disparaît totalement. Elles ne se distinguent pas extérieurement des chevilles classiques, mais nécessitent toutefois un certain soin lors du montage des cordes. Vous trouverez des informations à ce sujet dans le mode d’emploi joint. Les guitaristes moins habitués au maniement des chevilles classiques accueilleront tout particulièrement cette innovation.
(voir aussi : Détails, « Chevilles »)